Laurent Montaron

Image : 110 x 160 cm
Figure pentagonale est le titre d'un ensemble de six photographies, en apparence similaires, mais qui présentent chacune de subtiles différences. Chaque image met en scène la même femme dans deux positions différentes, juxtaposant ainsi deux temporalités: l'une dessine un pentacle au sol à l'aide d'une craie, alors que l'autre manipule le tapis qui recouvre la scène d'un théâtre. Appelant au registre de la magie, le livre situé sur la photo suppose pouvoir influer sur le cours du temps en modifiant la fortune par le hasard, et notamment la probabilité de gagner aux jeux.
Cette série propose une réflexion sur la causalité, et notamment sur l'existence du hasard et de la fortune. Chaque petite particularité propre à chaque photographie reflète des causalités différentes, qui laisse entendre dans une conception pascalienne que le hasard n’existerait pas. Seule la causalité qui puise sa source dans le futur - la fortune - est une clé pour expliquer l'événement présent.
Expositions:
- Présence, galerie Anne-Sarah Bénichou, Paris, France, 2019
- Dioramas, Fondation d'entreprise Ricard, Paris, France, 2017

Image : 140 x 93 cm
Blue Beckett représente la maquette de la maison que Samuel Beckett avait construit à Ussy-Sur-Marne et qui fut sa demeure pendant de longues années. C’est dans ce lieu qu’il produisit la plupart de ses écrits. Ici, Laurent Montaron photographie la réalisation de la maquette, afin de mettre en scène et se replonger dans le décor où le dramaturge a imaginé son œuvre. Cela permet de retourner le curseur du rapport à la scène, en divulguant le théâtre de l’imagination de l’écrivain. Le choix de garder le scan du négatif brut et sans retouche donne ce caractère bleuté au tirage. Il participe au jeu de déplacement de la scène en soulignant le processus de réalisation de l’œuvre.
Expositions :
- Présence, galerie Anne-Sarah Bénichou, Paris, France, 2019
- Exposition Personnelle, Galerie Triple V, Paris, France, 2017

43 x 179 x 20.5 cm
Pour l'exposition anniversaire de la galerie, Laurent Montaron a réalisé un banc, inspiré d'un tabouret dit « chauffe-dos », qu'il avait produit plus tôt à partir d'une seule planche suite à une demande de son fils. Ici, il développe ce mobilier en utilisant cinq plans juxtaposés en hêtre en clin d'oeil aux cinq années d'existence de la galerie. Souvent dans son travail, l'artiste présente des objets qui sortent du strict cadre de l'art, de manière à ce qu'ils puissent se confondre avec des objets annexes peuplant les salles d'expositions. Ici on pourrait penser à un banc d'exposition qui « place » le spectateur et lui propose une posture pour regarder mais qui se trouve finalement être l'oeuvre elle-même.

Lavabo : 100 x 45 cm

19'01'' (en boucle)
Assistant caméra : Lucas Léglise
Scripte : Mana Kikuta
Perchman : Clémence Joly
Montage : Laurent Montaron
Musique : Vincent Guédon, Laurent Montaron
Camera Aaton XTR Prod
Optiques : Angénieux
Pellicules 16 mm Kodak Vision3 500 T 5219
Laboratoire : Silverway, Paris
Télécinéma : Blackmagic Cintel Film Scanner
Avec le soutien de la Verrerie Saint-Just, Saint-Gobain Glass France S.A. et du CCA,Tel Aviv.
ecce a été réalisé à la verrerie de Saint-Just en France, l'une des dernières usines de production à utiliser la technique traditionnelle du verre soufflé. Le film tourné en super 16 mm prend l'aspect d'un documentaire et suit le processus de fabrication d'une feuille de verre. L'objet transparent n'est lui-même que peu visible à l'image et laisse place au seul travail manuel. Le ballet incessant des ouvriers évoque à la manière de Beckett un monde en-soi, animé par l'absurde. Au terme de la chaine de fabrication, la feuille de verre imparfaite est brisée et retourne à l'état liquide avant d'être de nouveau soufflée, le cycle se répétant indéfiniment.
Expositions:
- Biasa ArtSpace Ubud, Bali, Indonésie, 2019
- Télé-vision, Galerie Anne-Sarah Bénichou, Paris, France, 2018
- REPLICA, CCA, Tel Aviv, Israël, 2018

Photographie couleur
Image : 80 x 63 cm
Encadrement : 83,5 x 66,5 cm
L'homme perçoit le relief et se repère dans l'espace grâce à la coordination de ses deux yeux. Cette assertion simple est en jeu dans la série Télé-vision, pensée comme une représentation du voir sous la forme d'un portrait photographique. À la manière d'une vision stéréoscopique, dans laquelle la combinaison de deux images est essentielle à l'appréhension de l'espace et du volume. Chaque photographie incarne le point de vue d'un oeil unique, à la fois pour le regardeur et le modèle. La série propose ainsi quatre portraits semblables mais uniques, présentés par paires, à l'image du regard qui se porte sur eux.
En plaçant le spectateur face à la décomposition du regard, la série souligne la manière dont l'omniprésence des images modifie notre rapport au monde. A la transmission de l'expérience sensible par la parole se substitue lentement un monde tronqué en deux dimensions construit par les images.
Exposition :
- Télé-vision, Galerie Anne-Sarah Bénichou, Paris, France, 2018

Photographie couleur
Image : 80 x 63 cm
Encadrement : 83,5 x 66,5 cm
L'homme perçoit le relief et se repère dans l'espace grâce à la coordination de ses deux yeux. Cette assertion simple est en jeu dans la série Télé-vision, pensée comme une représentation du voir sous la forme d'un portrait photographique. À la manière d'une vision stéréoscopique, dans laquelle la combinaison de deux images est essentielle à l'appréhension de l'espace et du volume. Chaque photographie incarne le point de vue d'un oeil unique, à la fois pour le regardeur et le modèle. La série propose ainsi quatre portraits semblables mais uniques, présentés par paires, à l'image du regard qui se porte sur eux.
En plaçant le spectateur face à la décomposition du regard, la série souligne la manière dont l'omniprésence des images modifie notre rapport au monde. A la transmission de l'expérience sensible par la parole se substitue lentement un monde tronqué en deux dimensions construit par les images.
Exposition :
- Télé-vision, Galerie Anne-Sarah Bénichou, Paris, France, 2018

Photographie couleur
Image : 80 x 63 cm
Encadrement : 83,5 x 66,5 cm
L'homme perçoit le relief et se repère dans l'espace grâce à la coordination de ses deux yeux. Cette assertion simple est en jeu dans la série Télé-vision, pensée comme une représentation du voir sous la forme d'un portrait photographique. À la manière d'une vision stéréoscopique, dans laquelle la combinaison de deux images est essentielle à l'appréhension de l'espace et du volume. Chaque photographie incarne le point de vue d'un oeil unique, à la fois pour le regardeur et le modèle. La série propose ainsi quatre portraits semblables mais uniques, présentés par paires, à l'image du regard qui se porte sur eux.
En plaçant le spectateur face à la décomposition du regard, la série souligne la manière dont l'omniprésence des images modifie notre rapport au monde. A la transmission de l'expérience sensible par la parole se substitue lentement un monde tronqué en deux dimensions construit par les images.
Exposition :
- Télé-vision, Galerie Anne-Sarah Bénichou, Paris, France, 2018

Photographie couleur
Image : 80 x 63 cm
Encadrement : 83,5 x 66,5 cm
L'homme perçoit le relief et se repère dans l'espace grâce à la coordination de ses deux yeux. Cette assertion simple est en jeu dans la série Télé-vision, pensée comme une représentation du voir sous la forme d'un portrait photographique. À la manière d'une vision stéréoscopique, dans laquelle la combinaison de deux images est essentielle à l'appréhension de l'espace et du volume. Chaque photographie incarne le point de vue d'un oeil unique, à la fois pour le regardeur et le modèle. La série propose ainsi quatre portraits semblables mais uniques, présentés par paires, à l'image du regard qui se porte sur eux.
En plaçant le spectateur face à la décomposition du regard, la série souligne la manière dont l'omniprésence des images modifie notre rapport au monde. A la transmission de l'expérience sensible par la parole se substitue lentement un monde tronqué en deux dimensions construit par les images.
Exposition :
- Télé-vision, Galerie Anne-Sarah Bénichou, Paris, France, 2018

Image : 50 x 70 cm
Le monde forclos est une photographie dans laquelle apparaît le visage d'un enfant éclairé par une lueur sortant d'un coffre-fort. Le clair-obscur nous laisse penser que la lumière qu'il découvre dans l'entrebâillement de la porte est celle du jour. Le titre nous invite à envisager l'image comme une inversion du monde, le terme forclos en forme d'oxymore signifiant dans son acception courante « enfermé à l'extérieur ».
Exposition:
- Télé-vision, Galerie Anne-Sarah Bénichou, Paris, France, 2018


121 x 82 x 67 cm
Compass experiment table réplique la table ayant servi à la réalisation d'une série d'expériences menées à l'institut de recherche de Stanford en Californie pendant cinq semaines en 1972 avec Uri Geller. Personnage médiatique et controversé, habitué des plateaux de télévision dans les années 1980-90, et considéré par ses détracteurs comme un simple prestidigitateur, il s'est livré à plusieurs reprises à des expériences de télékinésie filmées ou retransmises à la télévision.
Avec le développement de l'information et la retransmission en direct, la perspective d'un progrès technologique qui permettrait d'abolir le temps et les distances est devenue un principe familier. Les expériences radio- ou télé-diffusées de Geller tentaient de dépasser le principe d'une communication unilatérale pour rendre au receveur sa part active d'interlocuteur. Ces expériences de communication au travers des ondes étaient un révélateur de la part manquante d'une réciprocité révolue avec un interlocuteur devenu uniquement spectateur.
Lors de l'expérience dite de la boussole, Geller devait réussir à déplacer l'aiguille magnétisée d'une boussole placée sur une table. Sous celle-ci, un miroir permettait d'isoler chaque angle de vue pour la caméra qui documentait l'expérience. Uri Geller ne devait toucher ni la boussole ni la table. Après plusieurs essais infructueux, il put déplacer l'aiguille de quelques degrés à trois reprises, lentement et avec difficulté. Il suggéra ensuite une autre tentative en demandant aux personnes présentes de former un cercle autour de lui et cette fois le mouvement de l'aiguille augmenta perceptiblement.
Expositions :
- Télé-vision, Galerie Anne-Sarah Bénichou, Paris, France, 2018
- Laurent Montaron, Centre d'art contemporain Les Moulins de Paillard, Poncé-sur-le-Loir, France, 2018
Dimensions variables/ apple boxes: 30,5 x 51 x 10 cm / 30,5 x 51 x 10 cm / 30,5 x 51 x 20 cm / 30,5
Vue d'exposition "REPLICA", CCA, Tel-Aviv, Israel, 2018
© Eyal Agivayev
Focus est la projection d'une unique image diapositive qui disparaît lorsque le spectateur entre dans l'espace où se trouve l?installation. L?oeuvre consiste en une expérience impossible, présente lorsque le spectateur est absent. Elle met paradoxalement en question notre rapport à l'image et sa persistance dans la mémoire.?La disparition de l'image diapositive, en activant la persistance rétinienne, convoque chez le regardeur une image rémanente. L'image entr?aperçue est celle de deux jeunes femmes dans une rue de Venise manipulant un appareil photographique. La présence dans la vitrine d'une affiche situationniste dénonçant la société marchande du spectacle se fait l'écho, en forme de commentaire, de la rémanence des images dans une ville par ailleurs sur-représentée.
Expositions:
- Télé-vision, Galerie Anne-Sarah Bénichou, Paris, France
- REPLICA, CCA Tel Aviv, israël, 2018
- Laurent Montaron, Centre d'art contemporain Les Moulins de Paillard, Poncé sur le Loir, France, 2018

Image : 12,5 x 10 cm
Kawasemi (martin-pêcheur en japonais) est une diapositive 4x5 qui reproduit un martin-pêcheur à l'échelle 1.
L'image de l'oiseau congelé apparait comme une mise en abîme du désir intrinsèque de l'acte photographique: s'affranchir du caractère irrémédiable de l'écoulement du temps.
Exposition:
- Télé-vision, Galerie Anne-Sarah Bénichou, Paris, France, 2018

140 x 120 x 55 cm
Exposition:
- Laurent Montaron, Centre d'Art contemporain Les Moulins de Paillard, Poncé- sur- le Loir, France, 2018

184 x 61 x 95 cm
Un magnétophone écho/delay à bande enfermé dans une vitrine au travers de laquelle on ne peut entendre le son... Sur la bande est enregistré du son, le son de son environnement, qui est répété en boucle (indéfiniment). A cela l'artiste ajoute petit morceau de ruban adhésif pour éviter que la tête d'effacement de la bande ne puisse faire disparaitre le son ... c'est l'idée d'une chose qui serait en mémoire et que l'on ne voudrait laisser partir, qui tourne sans fin et qui se redit elle-même dans un éternel retour muet.
Expositions:
- Laurent Montaron, Les Moulins de Paillard, CCA, Poncé sur le Loir, France, 2018
- Entre deux infinis, Galerie Anne-Sarah Bénichou, Paris, France, 2017

184 x 61 x 95 cm
Un magnétophone écho/delay à bande enfermé dans une vitrine au travers de laquelle on ne peut entendre le son... Sur la bande est enregistré du son, le son de son environnement, qui est répété en boucle (indéfiniment). A cela l'artiste ajoute petit morceau de ruban adhésif pour éviter que la tête d'effacement de la bande ne puisse faire disparaitre le son ... c'est l'idée d'une chose qui serait en mémoire et que l'on ne voudrait laisser partir, qui tourne sans fin et qui se redit elle-même dans un éternel retour muet.
Expositions:
- Laurent Montaron, Les Moulins de Paillard, CCA, Poncé sur le Loir, France, 2018
- Entre deux infinis, Galerie Anne-Sarah Bénichou, Paris, France, 2017

184 x 61 x 95 cm
Un magnétophone écho/delay à bande enfermé dans une vitrine au travers de laquelle on ne peut entendre le son... Sur la bande est enregistré du son, le son de son environnement, qui est répété en boucle (indéfiniment). A cela l'artiste ajoute petit morceau de ruban adhésif pour éviter que la tête d'effacement de la bande ne puisse faire disparaitre le son ... c'est l'idée d'une chose qui serait en mémoire et que l'on ne voudrait laisser partir, qui tourne sans fin et qui se redit elle-même dans un éternel retour muet.
Expositions:
- Laurent Montaron, Les Moulins de Paillard, CCA, Poncé sur le Loir, France, 2018
- Entre deux infinis, Galerie Anne-Sarah Bénichou, Paris, France, 2017

Film 2'13''/ 1.66 :1 - Moniteur et flight case: 56x40x65cm
Avec Jacques Perrault
Assistant réalisation : Lucas Léglise
Camera Aaton XTR Prod
Pellicules 16 mm Kodak Vision3 50D 7203, Vision3 250D 7207, Vision3 200T 7213
Télécinéma : Blackmagic Cintel Film Scanner
- Laurent Montaron, Centre d'Art contemporain Les Moulins de Paillard, Poncé- sur- le Loir, France, 2018

23'
« La réciprocité du récit » est un film sonore réalisé en 2016 en super 16 mm couleur. Le film, d'une durée de 23 minutes, est accompagné par une voix off féminine.
Le film traite essentiellement de la parole et du langage (y compris cinématographique). De même que la narratrice en voix-off est prise dans le rêve de quelqu'un d'autre, dans le film, le montage redouble cette boucle narrative. Le script des instructions radiodiffusées de Geller font écho aux images du rêve. Certaines séquences sont jouées à l'envers. Les séquences s'entrelacent. Tout concourt à mettre sens dessus-dessous nos habitudes de spectateur de cinéma. La refonte sans fin de la pièce d'or s'apparente dans ce contexte à une quête alchimique allégorique : changer le celluloïd en or, transformer des fragments de vie fixés sur le film, échanger, et non plus seulement changer, des expériences par l'art, comme le suggère le terme de réciprocité inclus dans le titre.
Montage : Christophe Acker
Voix : Grace Atkinson, Dino Wiand
Avec Grace Atkinson, Marianne Dumet, Lucas Léglise,
Jacques Perrault, Goscha Steinhauer, Anaëlle Vanel
Assistant réalisation : Lucas Léglise
Conseil / écriture : Grace Atkinson
Lumière : Mana Kikuta
Prise de son : Jeremy Ledda, Augustin Steyer
Conseil technique : Gordon Cyrus
Merci à Anne Blanchard, Hippolyte Fedon,
Marguerite Fedon, Kwangil Her,
Jo Montaron, Guy Montaron, Dan Simic
Production Karo Sieben
Avec le soutien
de la Fondation Nationale des Arts Graphique et Plastique, Paris
du Centre National des Arts Plastiques, Image/mouvement, Paris
Fondation d'entreprise Ricard, Paris
Exposition:
- Dioramas, Fondation d'entreprise Ricard, Paris, France, du 14 novembre au 7 janvier 2017

23'
« La réciprocité du récit » est un film sonore réalisé en 2016 en super 16 mm couleur. Le film, d'une durée de 23 minutes, est accompagné par une voix off féminine.
Le film traite essentiellement de la parole et du langage (y compris cinématographique). De même que la narratrice en voix-off est prise dans le rêve de quelqu'un d'autre, dans le film, le montage redouble cette boucle narrative. Le script des instructions radiodiffusées de Geller font écho aux images du rêve. Certaines séquences sont jouées à l'envers. Les séquences s'entrelacent. Tout concourt à mettre sens dessus-dessous nos habitudes de spectateur de cinéma. La refonte sans fin de la pièce d'or s'apparente dans ce contexte à une quête alchimique allégorique : changer le celluloïd en or, transformer des fragments de vie fixés sur le film, échanger, et non plus seulement changer, des expériences par l'art, comme le suggère le terme de réciprocité inclus dans le titre.
Montage : Christophe Acker
Voix : Grace Atkinson, Dino Wiand
Avec Grace Atkinson, Marianne Dumet, Lucas Léglise,
Jacques Perrault, Goscha Steinhauer, Anaëlle Vanel
Assistant réalisation : Lucas Léglise
Conseil / écriture : Grace Atkinson
Lumière : Mana Kikuta
Prise de son : Jeremy Ledda, Augustin Steyer
Conseil technique : Gordon Cyrus
Merci à Anne Blanchard, Hippolyte Fedon,
Marguerite Fedon, Kwangil Her,
Jo Montaron, Guy Montaron, Dan Simic
Production Karo Sieben
Avec le soutien
de la Fondation Nationale des Arts Graphique et Plastique, Paris
du Centre National des Arts Plastiques, Image/mouvement, Paris
Fondation d'entreprise Ricard, Paris
Exposition:
- Dioramas, Fondation d'entreprise Ricard, Paris, France, du 14 novembre au 7 janvier 2017

23'
« La réciprocité du récit » est un film sonore réalisé en 2016 en super 16 mm couleur. Le film, d'une durée de 23 minutes, est accompagné par une voix off féminine.
Le film traite essentiellement de la parole et du langage (y compris cinématographique). De même que la narratrice en voix-off est prise dans le rêve de quelqu'un d'autre, dans le film, le montage redouble cette boucle narrative. Le script des instructions radiodiffusées de Geller font écho aux images du rêve. Certaines séquences sont jouées à l'envers. Les séquences s'entrelacent. Tout concourt à mettre sens dessus-dessous nos habitudes de spectateur de cinéma. La refonte sans fin de la pièce d'or s'apparente dans ce contexte à une quête alchimique allégorique : changer le celluloïd en or, transformer des fragments de vie fixés sur le film, échanger, et non plus seulement changer, des expériences par l'art, comme le suggère le terme de réciprocité inclus dans le titre.
Montage : Christophe Acker
Voix : Grace Atkinson, Dino Wiand
Avec Grace Atkinson, Marianne Dumet, Lucas Léglise,
Jacques Perrault, Goscha Steinhauer, Anaëlle Vanel
Assistant réalisation : Lucas Léglise
Conseil / écriture : Grace Atkinson
Lumière : Mana Kikuta
Prise de son : Jeremy Ledda, Augustin Steyer
Conseil technique : Gordon Cyrus
Merci à Anne Blanchard, Hippolyte Fedon,
Marguerite Fedon, Kwangil Her,
Jo Montaron, Guy Montaron, Dan Simic
Production Karo Sieben
Avec le soutien
de la Fondation Nationale des Arts Graphique et Plastique, Paris
du Centre National des Arts Plastiques, Image/mouvement, Paris
Fondation d'entreprise Ricard, Paris
Exposition:
- Dioramas, Fondation d'entreprise Ricard, Paris, France, du 14 novembre au 7 janvier 2017

Dimensions variables
Vue de l'exposition "Dioramas", Fondation d'entreprise Ricard, Paris, France, du 14 novembre au 7 janvier 2017
© Marc Domage
L'oeuvre Delay est composée de deux magnétophones Nagra IV-S, dont l'un enregistre les sons qui l'entourent tandis que l'autre les rediffuse avec quelques secondes de décalage, créant à la fois écho et confusion.

chaque cerf volant: 310 x 180 x 100 cm
Vue de l'exposition "Dioramas", Fondation d'entreprise Ricard, Paris, France, du 14 novembre au 7 janvier 2017
© André Morin
Durant la Première Guerre mondiale, le scientifique Jacques-Théodore Saconney élabore une méthode de prise de vue aérienne atypique, fonctionnant grâce à des cerfs-volants. Dans Train de cerfs-volants Saconney, Laurent Montaron reprend cette invention, ancêtre du drone, créant ainsi un retour sur l'histoire de la technologie ayant permis la transformation de notre vision du monde.

chaque cerf volant: 310 x 180 x 100 cm
Vue de l'exposition "Dioramas", Fondation d'entreprise Ricard, Paris, France, du 14 novembre au 7 janvier 2017
© André Morin
Vue de l'exposition "Dioramas", Fondation d'entreprise Ricard, Paris, France, du 14 novembre au 7 janvier 2017, © André Morin
Durant la Première Guerre mondiale, le scientifique Jacques-Théodore Saconney élabore une méthode de prise de vue aérienne atypique, fonctionnant grâce à des cerfs-volants. Dans Train de cerfs-volants Saconney, Laurent Montaron reprend cette invention, ancêtre du drone, créant ainsi un retour sur l'histoire de la technologie ayant permis la transformation de notre vision du monde.

Image : 110 x 160 cm
Figure pentagonale est le titre d'un ensemble de six photographies, en apparence similaires, mais qui présentent chacune de subtiles différences. Chaque image met en scène la même femme dans deux positions différentes, juxtaposant ainsi deux temporalités: l'une dessine un pentacle au sol à l'aide d'une craie, alors que l'autre manipule le tapis qui recouvre la scène d'un théâtre. Appelant au registre de la magie, le livre situé sur la photo suppose pouvoir influer sur le cours du temps en modifiant la fortune par le hasard, et notamment la probabilité de gagner aux jeux.
Cette série propose une réflexion sur la causalité, et notamment sur l'existence du hasard et de la fortune. Chaque petite particularité propre à chaque photographie reflète des causalités différentes, qui laisse entendre dans une conception pascalienne que le hasard n’existerait pas. Seule la causalité qui puise sa source dans le futur - la fortune - est une clé pour expliquer l'événement présent.
Exposition:
- Dioramas, Fondation d'entreprise Ricard, Paris, France, 2017

Image : 110 x 160 cm
Figure pentagonale est le titre d'un ensemble de six photographies, en apparence similaires, mais qui présentent chacune de subtiles différences. Chaque image met en scène la même femme dans deux positions différentes, juxtaposant ainsi deux temporalités: l'une dessine un pentacle au sol à l'aide d'une craie, alors que l'autre manipule le tapis qui recouvre la scène d'un théâtre. Appelant au registre de la magie, le livre situé sur la photo suppose pouvoir influer sur le cours du temps en modifiant la fortune par le hasard, et notamment la probabilité de gagner aux jeux.
Cette série propose une réflexion sur la causalité, et notamment sur l'existence du hasard et de la fortune. Chaque petite particularité propre à chaque photographie reflète des causalités différentes, qui laisse entendre dans une conception pascalienne que le hasard n'existerait pas. Seule la causalité qui puise sa source dans le futur - la fortune - est une clé pour expliquer l'événement présent.

Image : 95 x 120 cm
© Laurent Montaron
"La photographie Ondes Martenot est une image de l'interprétation d'une oeuvre d'Olivier Messiaen, issue de la "Fête des belles eaux", oraison écrite en 1937. Cette image est une forme de raccourci, résumé d'une écoute ici silencieuse puisque la prise de vue a été réalisée pendant la durée du jeu d'environ 8 minutes chez Claude-Samuel Lévine, un ami ondiste qui a étudié les ondes Martenot dans la classe de Jeanne Loriod au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris. Jeanne Loriod était la soeur de Yvonne Loriod épouse de Olivier Messiaen. Cette image a été prise quelques temps après que nous ayons avec Claude Samuel interprété la musique de mon film avec les Ondes Martenot et mon Synthi aks en duo. Cette image est liée à plusieurs représentations de notre appréhension de l'expérience du temps et de sa remémoration notamment avec d'autres images photographiques telles que The stream où le son absent de l'image laisse place à l'imagination du spectateur comme objet central de l'œuvre.» Laurent Montaron
L'instrument « Ondes Martenot » est le premier instrument électronique à entrer dans l'orchestre. Il a été inventé en 1918.

Film: 3'33''/ 1.66 :1/ Moniteur et flight case: 56 x 40 x 65 cm
Montage : Laurent Montaron, Christophe Acker
Assistant réalisation : Lucas Léglise
Camera Aaton XTR Prod
?Pellicules 16 mm Kodak Vision3 50D 7203, Vision3 250D 7207, Vision3 200T 7213 Laboratoire : Film Factory, Paris
Télécinéma : Blackmagic Cintel Film Scanner
Avec le soutien :
de la Fondation Nationale des Arts Graphique et Plastique, Paris
du Centre National des Arts Plastiques, Image/mouvement, Paris
Fondation d'entreprise Ricard, Paris
Exposition:
- Laurent Montaron, Centre d'Art contemporain Les Moulins de Paillard, Poncé- sur- le Loir, France, 2018

Tirage pigmentaire
Image : 160 x 107 cm

Tirage pigmentaire
Image : 160 x 107 cm

Tirage pigmentaire
Image : 160 x 107 cm

Image : 180 x 127 cm

Image : 160 x 105 cm
Kalender est une photographie en couleur montrant un enfant en train de dessiner sur sa jambe une échelle mnémotechnique du temps, l'image surligne la place de l'analogie dans la constitution de la mémoire.

125 x 80,2 x 34,6 cm
How Can One Hide From That Which Never Sets ? est une vitrine au format portrait, dans laquelle est présenté un miroir semi-réfléchissant (dit sans tain) installé de biais. Le miroir a été réalisé a partir du procédé mis au point par le chimiste Justus von Liebig qui, en 1835 remplaça l'amalgame d'étain-mercure utilisé au paravant, par une fine couche d'argent deposée sur le dos du verre. Sa réalisation présente des similarités avec les principes de révélation chimique de l'image photographique. How Can One Hide From That Which Never Sets ? met en espace le mécanisme de la vision et interroge la fonction du regard. Le reflet n'apparaît que lorsque l'on a passé le miroir, laissant voir l'image de l'autre en lieu et place de notre propre reflet. Un néon disposé au fond de la vitrine révéle l'espace situé en arrière-plan. Le dispositif peut évoquer l'expérience archétypique du « stade du miroir » dans laquelle le regard de l'autre est convoqué a fin de vérifier l'unité entre l'enfant comme sujet et son reflet.
Expositions:
- Télé-vision, Galerie Anne-Sarah Bénichou, Paris, France, 2018
- Dioramas, Fondation d'entreprise Ricard, Paris, France, 2017
- Everything we see could be something else, Monitor, Rome, Italie, 2014

225 x 225 cm chaque

Format d'image : 1.37 : 1
Lent portrait de Sainte Bernadette est un film de slow motion en boucle, où la caméra exécute une mise au point progressive sur la bouche et les yeux de la sainte. Le corps intact de Sainte Bernadette - qui ne montre aucun signe de décomposition - semble figé dans le temps depuis son décès en 1879 à Nevers en France, où elle repose toujours. Bernadette a été béatifiée le 14 juin 1925 et canonifiée le 8 décembre 1933.
Exposition :
- Laurent Montaron, Galerie Schleicher+Lange, Paris, France, 2011

1:1.85, Dolby SR, 10'56''
Dans le film Short study on the nature of things, une narratrice enregistrée sur cassette raconte des histoires issues de son enfance; comment elle a façonné sa compréhension personnelle du monde, de l'espace et du temps. Le récit s'imbrique avec les axiomes d'Héraclite et accompagne une série d'images d'instruments de mesure et de représentation de la lumière et du temps, d'autres comprenant la fonte d'un glacier et le corps incorruptible de Sainte Bernadette de Lourdes. Le titre est une référence directe au poème latin de Lucrèce De Rerum Natura: sur la nature des choses.

28 x 70 x 22 cm
Exposition :
- Pace, galerie Kunsthaus Baselland, Muttenz/Basel, Suisse, du 21 janvier au 21 mars 2010

514 x 300 x 50 cm
Vue de l'exposition "Pace", galerie Kunsthaus Baselland, Muttenz/Basel, Suisse, du 21 janvier au 21 mars 2010
L’installation Phoenix, par le grand plateau de bois surélevé qui la compose, tient le spectateur à distance, à la manière d’un espace scénique. En son centre, un phonographe diffuse une séquence de sons discontinus, tirés de discours glossolaliques. En imposant une mise à l’écart du spectateur à la fois physique et intellectuelle par l’usage de cette langue imaginaire, Laurent Montaron explore la question de la communication et les difficultés qu’elle peut comporter.
Exposition :
- Pace, galerie Kunsthaus Baselland, Muttenz/Basel, Suisse, 2010

Image : 127 x 187 cm chaque

140 x 25 x 25 cm

Dimensions variables
Silent Key comprend un mur de briques, au bas duquel est posé un magnétophone diffusant un message en morse. Dans la majorité des cas, le spectateur n'est pas en mesure de déchiffrer le message émis, ce dernier devenant alors une pure séquence rythmique. Dans le cas contraire, le visiteur comprendra une succession de longues brèves.
Exposition :
- Laurent Montaron, Institut d'art contemporain Villeurbane/Rhône-Alpes, Villeurbane, France, 2009

Double projection vidéo synchronisée couleur et sonore
11'49''
© Blaise Adilon
Oeuvre réalisée lors de l'exposition Laurent Montaron à l'Institut d'art contemporain, janvier-mars 2009
Coproduction Institut d'art contemporain / FRAC Champagne-Ardenne
Producteur : A.D.N. Factory ; Christine Acker, Nicolas Duroux, Agathe Nony
Chef opérateur image : Georges de Genevraye
Premier assistant réalisation : Magalie Meunier
Assistant caméra : Raphaël Palin
Electro : Pierre Palle
Assistant électro : Frédéric Prémoli
Ingénieur du son : Jocelyn Robert
Assistant régie, déco : Claire Jolly, Nicolas Planno
Comédien : Daman Chambon
Montage : Christophe Acker, Anouschka Czmil
Photographe plateau : Christelle Montaron
BALBVTIO se présente sous la forme d'une double projection. Deux films identiques, mais issus de prises de vues différentes, sont présentés côte à côte avec un léger effet de décalage. On y voit un enfant se livrer à différentes actions dont la suite logique semble avoir été inversée au montage. L'enfant se réveille, sort de chez lui, puis pénètre dans une église après avoir cheminé au petit matin dans un village désert. D'une cachette, il sort un fusil, puis tire sur des pigeons qui s'écroulent tour à tour. Sur l'un d'entre eux, l'enfant découvre un message rédigé en Esperanto.
Une autre scène le montre à son bureau, s'appliquant à traduire ces quelques phrases, alors que la bande-son renvoie à sa lecture balbutiante. BALBVTIO se caractérise par une esthétique cinématographique affirmée qui induit une adhésion immédiate du regard. Mais cette double projection, situe le spectateur dans une zone de flottement, comme entre rêve et réalité. Les ellipses ménagées dans le récit, l'intervalle temporel entre les deux films et leur similitude induisent une tentative réflexe de décryptage. L'oeuvre s'articule autour de cette opération de reconstruction d'un sens qui ne cesse de se dérober.
Exposition :
- Laurent Montaron, IAC Villeurbane/Rhône Alpes, France, 2009


Image : 138,5 x 178,3 cm
Exposition :
- Laurent Montaron, du 30 janvier au 15 mars 2009, Institut d'art Contemporain, Villeurbanne/Rhône-Alpes, France

Dimensions variables
Vue de l'exposition Laurent Montaron, Institut d'art contemporain, Villeurbanne/Rhône-Alpes, France, 2009
© Blaise Adilon
Expositions :
- Pace, du 21 janvier au 21 mars 2010, Kunsthaus Baselland, Suisse
- Laurent Montaron, du 28 janvier au 15 mars 2009, Institut d'art contemporain, Villeurbanne/Rhône-Alpes, France

© Blaise Adilon
Analogie de la ligne s'inscrit dans la série des pièces que Laurent Montaron qualifie d'« objets-images » ou de « readymades aidés », et qui ont pour point commun l'appropriation de matériel acoustique des années soixante et soixante-dix. Il s'agit ici d'une chambre de réverbération à plaque d'or, dispositif d'amplification du son utilisé dans les studios d'enregistrement avant l'ère du numérique. Ce dispositif permet de simuler un effet de réverbération spatiale dont sont dépourvus les enregistrements en studio, la vibration d'une feuille d'or permettant de recréer artificiellement la sensation sonore d'un espace large.
Dans Analogie de la ligne, le caractère daté de cet équipement se complète d'une dimension mystérieuse et magique. Celle-ci est liée à l'étrangeté de la machine, mais également à la feuille d'or, visible derrière la paroi de verre, et qui renvoie à l'imaginaire des icônes ou des saintes reliques. Le titre, qui fait référence à l'Allégorie de la caverne de Platon, la spatialisation du dispositif placé au fond d'un corridor, et le phénomène d'amplification de la voix sont autant d'éléments qui confèrent à cette pièce un caractère oraculaire.

Rounded with a sleep relate les errances d'un groupe d'adolescents dans des landes désertiques en campagne. Ce groupe isolé s'engage dans une expérience initiatique encourageant hallucinations et désorientations. Le souffle du vent et les sons de respirations ponctuent l'entière performance. Cela, petit à petit, nous conduit à notre tour dans une confusion entre les différentes temporalités et points de vue qui s'entrecroisent dans le film.

5'23''
Expositions:
- Foire internationale d'art contemporain, du 26 au 30 octobre 2006, Paris
- Mesure du désordre, Parvis - Vidéokiosque, du 23 juin au 3 octobre 2009, Pau, France
- Les esthétiques d'un monde désenchanté, Abbaye Saint André Centre d'art contemporain Meymac, du 18 juillet au 2 novembre 2014, Meymac, France
Le film évoque un récit d'anticipation à travers le voyage d'un ballon dirigeable en feu.

Dimensions variables
Expositions :
- L'art sous tous ses états, Les réservoirs, du 16 novembre au 16 décembre 2012, Limay, France,
- Prospective XXIe siècle, Le Plateau/FRAC Ile-de-France, du 9 décembre 2010 au 20 février 2011, Paris, France

Image : 124 x 135 cm
Laurent Montaron, né en 1972 à Verneuil sur Avre (France), vit et travaille à Saulchery et Paris.
Artiste interdisciplinaire, il crée des films, des photographies, des installations, des œuvres sonores et performatives. Ses travaux s'inspirent de l'histoire de la technologie pour examiner les systèmes de croyance, en étudiant les façons dont les innovations ont continuellement donné lieu à de nouvelles façons d'observer et de comprendre le monde. Par ses critiques et ses recherches sur les médias et les outils qui façonnent nos représentations, son travail met à nu les paradoxes qui accompagnent notre vision de la modernité.
Laurent Montaron a participé à de nombreuses expositions personnelles et collectives en France et à l’étranger parmi lesquelles EPPUR SI MUOVE, MUDAM, Luxembourg, 2015; You imagine what you desire, 19th Biennale of Sydney, 2014; The Encyclopedic Palace, 55th Venice Biennale, 2013; Open End-Goetz Collection, Haus der Kunst, Munich ; Lost in LA, Los Angeles Municipal Art Gallery, Barnsdall Art Park, Los Angeles, en 2012.