Decebal Scriba

130 x 130 cm
Damnatio Memoriae est constitué de douze feuilles de plomb gravées d’une numérotation à bâtons. Ce système, tout en renvoyant à l’imaginaire du prisonnier enfermé dans sa cellule et comptant les jours, fait office de calendrier de l’année 1979, sonnant en Roumanie le début de l’une des périodes les plus sombres de son histoire. L’œuvre fait ainsi état du contexte socio-culturel de l’époque devenu répressif et condamnant les artistes à la contrainte, l’immobilisme, voir l’oubli.

Image : 23 x 15,5 cm (chaque)
Ces photographies, fruits d?une collaboration entre l?artiste et une équipe de géologues, rendent compte de préoccupations aussi bien esthétiques que scientifiques. Decebal Scriba s?attarde en effet sur les couches stratigraphiques composant ces roches, à la fois sources de données temporelles et créatrices de structures complexes évoquant des architectures archaïques.

Image : 11 x 17 cm (chaque)
Liquid Matrix perdure une recherche autour de la lumière déjà visible dans Lucidograms, Mirror series, Axis ou encore Labyrinth. L’œuvre se focalise ici sur la relation entre l’eau et la lumière, celle-ci révélant dans le liquide des motifs comparables à ceux émis par des phénomènes de résonance ou d’interférence. Tout en s’attardant sur l’aspect esthétique des ondulations produites par la source, Liquid Matrix renvoie également à des questions d’ordre philosophique, autrement dit à l’utopie d’une potentielle modélisation de la réalité ayant comme base un code universel.

Image : 11 x 17,5 cm chaque
Papier : 39 x 51,5 x 2,5 cm
Signées, titrées, datées et numérotées au dos
Les photographies intitulées Labyrinth (4 éléments), de la série Mirror, capture une intervention au bord de mer, et agit comme une réflexion philosophique autour du concept de réalité. À la manière d?un labyrinthe, cette notion de réel peut prendre une multitude de chemins ; il y a une image globale de la réalité en accord avec une définition supposée établie, devenant néanmoins de plus en plus complexe et insaisissable à mesure que nos conventions communes sont interrogées, remettant en cause son existence même.

Image : 18 x 24,5 cm
Encadrement : 29,5 x 36 x 2,5 cm
Signée, titrée, datée au dos
La photographie intitulée Labyrinth (horizon), de la série Mirror, capture une intervention au bord de mer, et agit comme une réflexion philosophique autour du concept de réalité. À la manière d?un labyrinthe, cette notion de réel peut prendre une multitude de chemins ; il y a une image globale de la réalité en accord avec une définition supposée établie, devenant néanmoins de plus en plus complexe et insaisissable à mesure que nos conventions communes sont interrogées, remettant en cause son existence même.

Image : 30 x 45 cm
Encadrement : 50 x 70 cm (encadré)

tirage d'époque gélatine argentique noir et blanc
Image : 18,5 x 25 cm
Encadrement : 32,3 x 26,4 x 2,5 cm
Signée, titrée, datée au dos
Les photographies intitulées Labyrinth, de la série Mirror, capturent une intervention au bord de mer, et agissent comme une réflexion philosophique autour du concept de réalité. À la manière d'un labyrinthe, cette notion de réel peut prendre une multitude de chemins ; il y a une image globale de la réalité en accord avec une définition supposée établie, devenant néanmoins de plus en plus complexe et insaisissable à mesure que nos conventions communes sont interrogées, remettant en cause son existence même.

8 tirages d'époque gélatines argentiques noir et blanc
Image : 10,7 x 16,7 cm chaque
Encadrement : 42 x 82 x 3 cm (encadré)
Les photographies intitulées Labyrinth, de la série Mirror, capturent une intervention au bord de mer, et agissent comme une réflexion philosophique autour du concept de réalité. À la manière d'un labyrinthe, cette notion de réel peut prendre une multitude de chemins ; il y a une image globale de la réalité en accord avec une définition supposée établie, devenant néanmoins de plus en plus complexe et insaisissable à mesure que nos conventions communes sont interrogées, remettant en cause son existence même.
Expositions:
- Passages, Galerie Anne-Sarah Bénichou, Paris, France, 2019
- In-side / Out-side, Victoria Art Center Gallery, Bucarest, Roumanie, 2015
Bibliographie:
- Decebal Scriba, 70s - 80s Works, sous la direction d'Olivia Nitis, éditions Verlag Kettler, 2017, p.146
- Arta Magazine n°5, 1985

Image : 14,5 x 20cm (chaque)
Signées, titrées, datées, et numérotées au dos

Image : 16,8 x 22,8 cm (chaque)
Signées, titrées, datées, et numérotées au dos
The Web est une ?uvre photographique réalisée à partir de toiles d?araignées fixées sur des lamelles de verre puis copiées à l?aide d?un agrandisseur sur du papier photo. Au-delà d?une mise en avant de l?aspect spectaculaire du travail de l?animal, ce travail effectue un parallèle entre la toile et le système de surveillance policière dans le contexte sociopolitique roumain de l?époque, constituant un réseau de surveillance et de délation tel qu?il rendait la lutte impossible.

tirage gélatine argentique noir et blanc
Image : 45 x 30 cm
Encadrement : 51 x 36, 5 x 3 cm (encadré)
Body Sign #1 appartient à une série de photographies issues d'une performance mettant en scène différentes positions statiques. Elle s'inscrit dans une réflexion autour des postures corporelles visible également dans The gift ou Body sign #2 et témoigne de l'actionnisme des années 1980. Aujourd'hui nommé performances, ce type d'interventions artistiques étaient alors qualifiées d'actions, terme indéniablement doté d'une plus forte connotation politique.
Expositions:
- Passages, Galerie Anne-Sarah Bénichou, Paris, France, 2019
- Separating systems, commissariat Olivia Nitis, Calina, Espace d'Art contemporain, Timisoara, Roumanie, 2016
- In-side / Out-side, Victoria Art Center Gallery, Bucarest, Roumanie, 2015
Bibliographie:
- Decebal Scriba, 70s - 80s Works, sous la direction d'Olivia Nitis, éditions Verlag Kettler, 2017, p.129
- Arta Magazine 20 - 21, Decebal Scriba, In-Side/ Out-side, par Ileana Pintilie, 2016, p.142

Image : 60 x 82 cm
Papier : 62,5 x 90 x 3 cm
Body Sign #2 appartient à une série de photographies issues d'une performance mettant en scène différentes positions statiques. Elle s'inscrit dans une réflexion autour des postures corporelles visible également dans The gift ou Body sign #1 et témoigne de l'actionnisme des années 80. Aujourd'hui nommé performances, ce type d?interventions artistiques étaient alors qualifiées d'actions, terme indéniablement doté d'une plus forte connotation politique.

Image : 39 x 29,5 cm
Cette photographie documente une installation s’inspirant d’une ancienne légende roumaine et témoigne de l’intérêt de l’artiste à explorer la symbolique des objets. Comme le fil de la pelote, motif souvent exploité par Decebal Scriba, la corde devient sujet à une réflexion philosophique et existentielle, et suggère ici une forme d’élévation.

Image : 12 x 17 cm
Encadrement : 28,5 x 34,5 x 2,5 cm
Performance project est une ébauche de vidéo composée d’une série de gestes, perpétuant une réflexion autour du langage du corps également visible dans The gift ou de la série des Body sign.
Ce projet n’a jamais abouti face à la pénurie de matériel vidéo à cette époque d’austérité politique mais témoigne néanmoins de la multiplicité des dispositifs entourant la performance au sein de l’œuvre de Decebal Scriba.

16,5 x 23 cm (chaque)
Curtain #2 (performance project) est une photographie de performance sur laquelle est intervenu l'artiste a posteriori. Elle s'inscrit dans un cycle de performances et d'interventions effectuées au bord de la mer, explorant la symbolique des gestes et le rapport au réel. Dans cette photographie, des rideaux exécutés à la peinture viennent se superposer à la scène représentée, créant l'illusion d'une ouverture ou d'une fermeture sur l'horizon à la fois symbolique et politique.

Image : 29,5 x 39 cm
Les photographies de la série Sculptures capturent des traces de performances de Decebal Scriba exécutées dans le sable. Résultats de l’application d’une formule minimale, les formes obtenues par les mouvements de l’artiste sont élevées au rang de sculptures et agissent comme une réflexion métaphysique sur le lien entre nature et œuvre d’art.

Image : 29,5 x 39 cm
Les photographies de la série Sculptures capturent des traces de performances de Decebal Scriba exécutées dans le sable. Résultats de l?application d?une formule minimale, les formes obtenues par les mouvements de l?artiste sont élevées au rang de sculptures et agissent comme une réflexion métaphysique sur le lien entre nature et ?uvre d?art.

19,4 x 14,8cm
Signé et daté en bas à droite
La pelote est un motif récurrent dans le travail de Decebal Scriba dès la fin de ses études. Elle se charge d'une forte dimension symbolique et philosophique, la corde renvoyant à l'idée d'un trajet initiatique, ou encore au fil de l'existence. Composée d'enchevêtrements de fils tantôt ordonnés, tantôt chaotiques, elle introduit une réflexion sur les dilemmes existentiels.
Ceux-ci sont mis en exergue dans les tirages argentiques The clew II, où une pelote est déposée par un passant inconnu sur le rebord d'une fenêtre, avant d'accompagner dans l'image suivante les éléments essentiels à la vie, le pain et l'eau.
Ce symbole est également exploité sous forme dessinée lors d'expositions étatiques et, sous couvert de sobriété et d'innocence, permet à l'artiste d'échapper au risque de censure.
Exposition:
- Passages, Galerie Anne-Sarah Bénichou, Paris, France

12x12 cm
Signé et daté en bas à droite
La pelote est un motif récurrent dans le travail de Decebal Scriba dès la fin de ses études. Elle se charge d'une forte dimension symbolique et philosophique, la corde renvoyant à l'idée d'un trajet initiatique, ou encore au fil de l'existence. Composée d'enchevêtrements de fils tantôt ordonnés, tantôt chaotiques, elle introduit une réflexion sur les dilemmes existentiels.
Ceux-ci sont mis en exergue dans les tirages argentiques The clew II, où une pelote est déposée par un passant inconnu sur le rebord d'une fenêtre, avant d'accompagner dans l'image suivante les éléments essentiels à la vie, le pain et l'eau.
Ce symbole est également exploité sous forme dessinée lors d'expositions étatiques et, sous couvert de sobriété et d'innocence, permet à l'artiste d'échapper au risque de censure.
Exposition:
-Passages,Galerie Anne-Sarah Bénichou, Paris, France, 2019

11 x 11 cm
Daté et signé en bas à droite
La pelote est un motif récurrent dans le travail de Decebal Scriba dès la fin de ses études. Elle se charge d'une forte dimension symbolique et philosophique, la corde renvoyant à l'idée d'un trajet initiatique, ou encore au fil de l'existence. Composée d'enchevêtrements de fils tantôt ordonnés, tantôt chaotiques, elle introduit une réflexion sur les dilemmes existentiels.
Ceux-ci sont mis en exergue dans les tirages argentiques The clew II, où une pelote est déposée par un passant inconnu sur le rebord d'une fenêtre, avant d'accompagner dans l'image suivante les éléments essentiels à la vie, le pain et l'eau.
Ce symbole est également exploité sous forme dessinée lors d'expositions étatiques et, sous couvert de sobriété et d'innocence, permet à l'artiste d'échapper au risque de censure.
Exposition:
- Passages, Galerie Anne-Sarah Bénichou, Paris, France, 2019

24,5 x 34 cm
signé et daté en bas à droite
La pelote est un motif récurrent dans le travail de Decebal Scriba dès la fin de ses études. Elle se charge d'une forte dimension symbolique et philosophique, la corde renvoyant à l'idée d'un trajet initiatique, ou encore au fil de l'existence. Composée d'enchevêtrements de fils tantôt ordonnés, tantôt chaotiques, elle introduit une réflexion sur les dilemmes existentiels.
Ceux-ci sont mis en exergue dans les tirages argentiques The clew II, où une pelote est déposée par un passant inconnu sur le rebord d'une fenêtre, avant d'accompagner dans l'image suivante les éléments essentiels à la vie, le pain et l'eau.
Ce symbole est également exploité sous forme dessinée lors d'expositions étatiques et, sous couvert de sobriété et d'innocence, permet à l'artiste d'échapper au risque de censure.
Exposition:
- Passages, Galerie Anne-Sarah Bénichou, Paris, France, 2019
Bibliographie:
- Decebal Scriba, 70s - 80s Works, sous la direction d'Olivia Nitis, éditions Verlag Kettler 2017, p.100

7,5 x 10,5/ 15 x 10,5 cm
signés et datés en bas à droite
La pelote est un motif récurrent dans le travail de Decebal Scriba dès la fin de ses études. Elle se charge d'une forte dimension symbolique et philosophique, la corde renvoyant à l'idée d'un trajet initiatique, ou encore au fil de l'existence. Composée d?enchevêtrements de fils tantôt ordonnés, tantôt chaotiques, elle introduit une réflexion sur les dilemmes existentiels.
Ceux-ci sont mis en exergue dans les tirages argentiques The clew II, où une pelote est déposée par un passant inconnu sur le rebord d'une fenêtre, avant d?accompagner dans l'image suivante les éléments essentiels à la vie, le pain et l'eau.
Ce symbole est également exploité sous forme dessinée lors d'expositions étatiques et, sous couvert de sobriété et d'innocence, permet à l'artiste d'échapper au risque de censure.
Expositions:
- Passages, Galerie Anne-Sarah Bénichou, Paris, France, 2019
- Le pavillon muséal, commissariat Alina Serban, Art Safari, Bucarest, Roumanie, 2018
Bibliographie:
- Decebal Scriba, 70s - 80s Works, sous la direction d'Olivia Nitis, éditions Verlag Kettler 2017, p.71 et p.98

Image : 12 x 16,5cm (chaque; gauche), 2,5 x 3,7 cm (chaque; droite)
Ces photographies témoignent d’une performance ayant donné lieu à une installation éphémère dans la cour d’un musée, réunissant des matériaux et objets symboliques issus de la tradition populaire - pelote, fil, tissu, miroir, plume, colonne - et comportant des gestes codés renvoyant à un rituel de commémoration. Cette œuvre rend ainsi compte d’un projet particulièrement audacieux au vu du contexte socio-politique de l’époque et de l’espace dans lequel il s’est déroulé.

Image : 30 x 30 cm chaque
Encadrement : 42 x 73 cm (encadré)
La pelote est un motif récurrent dans le travail de Decebal Scriba dès la fin de ses études. Elle se charge d'une forte dimension symbolique et philosophique, la corde renvoyant à l'idée d'un trajet initiatique, ou encore au fil de l'existence. Composée d'enchevêtrements de fils tantôt ordonnés, tantôt chaotiques, elle introduit une réflexion sur les dilemmes existentiels.
Ceux-ci sont mis en exergue dans les tirages argentiques The clew II, où une pelote est déposée par un passant inconnu sur le rebord d'une fenêtre, avant d'accompagner dans l'image suivante les éléments essentiels à la vie, le pain et l'eau.
Ce symbole est également exploité sous forme dessinée lors d'expositions étatiques et, sous couvert de sobriété et d'innocence, permet à l'artiste d'échapper au risque de censure.
Expositions:
- Passages, Galerie Anne-Sarah Bénichou, Paris, France, 2019
- Memory Clouds, commissariat Ami Barak, Galerie Anca Poterasu, Bucarest, Roumanie, 2018
- Decebal Scriba & Serge Spitzer, 40 years after, Biennale d'art contemporain Art Encounters, commissariat Ami Barak, Timisoara, Roumanie, 2017
Bibliographie:
- Decebal Scriba, 70s - 80s Works, sous la direction d'Olivia Nitis, éditions Verlag Kettler, 2017, p.76 et p.101

15 x 19,5 cm
signé et daté en bas à droite
La pelote est un motif récurrent dans le travail de Decebal Scriba dès la fin de ses études. Elle se charge d'une forte dimension symbolique et philosophique, la corde renvoyant à l'idée d'un trajet initiatique, ou encore au fil de l?existence. Composée d'enchevêtrements de fils tantôt ordonnés, tantôt chaotiques, elle introduit une réflexion sur les dilemmes existentiels.
Ceux-ci sont mis en exergue dans les tirages argentiques The clew II, où une pelote est déposée par un passant inconnu sur le rebord d'une fenêtre, avant d'accompagner dans l'image suivante les éléments essentiels à la vie, le pain et l'eau.
Ce symbole est également exploité sous forme dessinée lors d'expositions étatiques et, sous couvert de sobriété et d'innocence, permet à l'artiste d'échapper au risque de censure.
Expositions:
- Passages, Galerie Anne-Sarah Bénichou, Paris, France, 2019
- Le pavillon muséal, commissariat Alina Serban, Art Safari, Bucarest, Roumanie, 2018
Bibliographie:
- Decebal Scriba, 70s - 80s Works, sous la direction d'Olivia Nitis, éditions Verlag Kettler, 2017, p.98

Image : 66 x 86 cm
Encadrement : 77,5 x 99, 5 cm (encadré)
signé et daté en bas à droite
La pelote est un motif récurrent dans le travail de Decebal Scriba dès la fin de ses études. Elle se charge d'une forte dimension symbolique et philosophique, la corde renvoyant à l'idée d'un trajet initiatique, ou encore au fil de l'existence. Composée d'enchevêtrements de fils tantôt ordonnés, tantôt chaotiques, elle introduit une réflexion sur les dilemmes existentiels.
Ceux-ci sont mis en exergue dans les tirages argentiques The clew II, où une pelote est déposée par un passant inconnu sur le rebord d'une fenêtre, avant d'accompagner dans l'image suivante les éléments essentiels à la vie, le pain et l'eau.
Ce symbole est également exploité sous forme dessinée lors d'expositions étatiques et, sous couvert de sobriété et d?innocence, permet à l'artiste d'échapper au risque de censure.
Exposition:
- Passages, Galerie Anne-Sarah Bénichou, Paris, France, 2019

Image : 10,5 x 16,5 cm
Encadrement : 28,5 x 34,5 x 2,5 cm
Omen met en scène une main emprisonnée par des cordes, suggérant un manque de liberté des mouvements autant physiques que psychiques. L’immobilité forcée des doigts renvoie à la condition d’artiste sous un régime dictatorial.
La pelote, motif récurrent dans le travail de Decebal Scriba, reflète l’idée d’un trajet initiatique ou du fil de la vie, intervenant ici comme un signe prémonitoire absurde mais effectif.

Tirages gélatine argentique noir et blanc - Triptyque
Image : 30 x 30 cm chaque
Encadrement : 42 x 104 x 3 cm (encadré)
La série des masques est empreinte d'une forte dimension politique, mettant en scène de manière symbolique les contraintes générées à l'encontre des intellectuels roumains en période de dictature, et particulièrement les artistes.
Mask #2 suggère une réflexion à propos de l'image finale, ici par les traces laissées sur la peau après l'enlèvement d'une ficelle étroitement serrée. Oeuvre politique sans être pourtant un programme de dissidence, elle évoque le musèlement, l'oppression subie à une période de censure et de surveillance extrême, dont les séquelles visibles et invisibles perdurent.

Image : 10 x 10 cm (chaque)
Signées, titrées, datées, et numérotées au dos
La série des masques est empreinte d'une forte dimension politique, mettant en scène de manière symbolique les contraintes générées à l'encontre des intellectuels roumains en période de dictature, et particulièrement les artistes.

Tirages d'époque gélatine argentique (planche contact)
Image : 3,5 x 3,8 cm (each)
Encadrement : 24,5 x 27,5 x 2,5 cm
La série des masques est empreinte d'une forte dimension politique, mettant en scène de manière symbolique les contraintes générées à l'encontre des intellectuels roumains en période de dictature, et particulièrement les artistes.

Image : 17,5 x 17,5 cm
Encadrement : 27 x 27 x 2,7 cm (encadré)
La pelote est un motif récurrent dans le travail de Decebal Scriba dès la fin de ses études. Elle se charge d'une forte dimension symbolique et philosophique, la corde renvoyant à l'idée d'un trajet initiatique, ou encore au fil de l'existence. Composée d'enchevêtrements de fils tantôt ordonnés, tantôt chaotiques, elle introduit une réflexion sur les dilemmes existentiels.
Ceux-ci sont mis en exergue dans les tirages argentiques The clew II, où une pelote est déposée par un passant inconnu sur le rebord d'une fenêtre, avant d'accompagner dans l'image suivante les éléments essentiels à la vie, le pain et l'eau.
Ce symbole est également exploité sous forme dessinée lors d'expositions étatiques et, sous couvert de sobriété et d'innocence, permet à l'artiste d'échapper au risque de censure.
Exposition:
- Passages, Galerie Anne-Sarah Bénichou, Paris, France, 2019

21 x 21 cm
Les œuvres intitulées Selfportrait explorent la potentielle sérialité du genre de l’autoportrait. L’artiste a ainsi utilisé une photocopieuse pour démultiplier son visage en l’apposant directement sur l’appareil, avant d’intervenir sur l’image obtenue au crayon de couleur.

Image : 4,5 x 7,7 cm (chaque)
Encadrement : 38 x 23,5 x 2,5 cm
Relational Attitudes est un projet pionnier au sein de l’œuvre de Decebal Scriba, annonçant les prémisses d’une dimension conceptuelle que revêtira plus systématiquement son travail par la suite. Par la mise en scène d’attitudes et de gestes significatifs, l’artiste évoque tantôt une acception d’éléments propres au réel, tantôt un rejet, avant que ne s’opère une conquête et une délivrance vis-à-vis de ceux-ci.
Une photocopie de ce travail est conservée dans les archives de l’Institut für Moderne Kunst à Nürnberg, témoignant d’une correspondance relevant du «mail art» entre l’artiste et l’un de ses amis et homologue allemand.

Image : 65 x 152 cm
Encadrement : 68,5 x 155,7 x 3 cm
Avec Signs, (body work), Decebal Scriba réinvestit le langage des postures déjà entrepris dans d'autres séries. Ici, elles acquièrent une dimension de l'ordre du rituel, tout en faisant écho au contexte socioculturel de la Roumanie des années 1970. Les gestes, dans une sorte de langue des signes réinventé, renvoient à des attitudes adoptées durant le régime communiste roumain : la réflexion, la passivité, l'acceptation, la résistance, la solidarité. La colonne dissimule le corps pour focaliser l'attention sur les mains, véhicules de l'émotion et du discours muet à une époque où la parole est bridée.

Image : 30 x 20 cm chaque
Encadrement : 73 x 74 x 3 cm (encadré)
The Gift est une performance effectuée en 1973 et 1974 dans les rues de Bucarest dans laquelle l'artiste, en évoluant dans la ville tout en tenant un objet imaginaire, tente d'entrer en communication avec un public potentiel. Elle s'insère dans une réflexion déjà initiée où la symbolique de la posture est explorée, devenant rituelle, essentielle ou universelle. Ici, elle est à la fois synonyme de dialogue et de mystère ; elle suggère un présent énigmatique, un don, ou bien les deux à la fois : un gift. Face à une politique oppressante et un climat de délations constantes, le contact espéré est manqué et lexpérience ponctuée de regards suspicieux. Elle est immortalisée par des photographies, dont cette dernière version de présentation permet de restituer l'ambiance de l'époque, agissant par cette dimension documentaire comme un véritable témoignage du temps.

Image : 50 x 70 cm
Encadrement : 56,5 x 76,5 x 2 cm (encadré)
Exposition:
- La Brique, the Brick, Caramida, La Kunsthalle, Centre d'art contemporain de Mulhouse, France, 2019

Image : 50 x 70 cm
© Yap Studio
Action II, travail conceptuel et performatif, se présente comme une situation absurde en figurant un homme grimpant une échelle au sol. Cette situation en apparence humoristique se veut davantage grinçante de manière à mieux révéler l’absurdité d’un système muselant les artistes et les contraignant à l’immobilité artistique.
Aujourd'hui nommées performances, ces interventions artistiques étaient alors qualifiées d'actions, terme indéniablement doté d'une plus forte connotation politique.
Exposition:
- Ex-east: histoires passées et récentes des avant-gardes roumaines, Espace Niemeyer, Paris, France, 2019
Bibliographie:
- Decebal Scriba, 70s - 80s Works, sous la direction d'Olivia Nitis, édition Verlag Kettler , 2017, p. 135
- Art Encounters 2017, catalogue d'exposition Life a User's Manual, biennale de Timisoara, p. 164

15 x 11,5 cm
Exposition:
- La Brique, the Brick, Caramida, La Kunsthalle, Centre d'art contemporain de Mulhouse, France, 2019

14,5 x 11 cm
Exposition:
- La Brique, the Brick, Caramida, La Kunsthalle, Centre d'art contemporain de Mulhouse, France, 2019

Image : 30 x 45 cm chaque
Encadrement : 42 x 103,4 x 3,5 cm (encadré)
Untitled (Void study) est la capture photographique d'une percée rectangulaire dans un sol jonché d'herbes. L'image, devenue obsessionnelle pour l'artiste, a trouvé son sens lors de son basculement en négatif. Elle évolue alors en un questionnement autour de la notion de vide et de plein, atour de l'existant et de l'inexistant, de la vie et de la mort. Par l'investissement du champ philosophique, l'artiste nous invite à interroger des définitions faisant consensus afin d'en évoquer la complexité.

Image : 30 x 45 cm (chaque)
Encadrement : 42 x 103,2 x 3 cm (encadré)
The Wall, par l'inscription de chiffres sur un mur dans un ordre ascendant puis descendant, évoque à la fois la construction et la déconstruction. L'oeuvre incarne ainsi l'idée qu'aucun mur ne résiste à l'impact du temps ou de l'intervention humaine, tout en renvoyant à une période de démolition en faveur de l'édification architecturale et politique du régime totalitaire roumain.

Image : 8,5 x 11,5 cm (chaque)
Signées, titrées, datées, et numérotées au dos
Lucidograms s'inscrit dans une recherche autour de la lumière déjà visible dans Liquid Matrix, Mirror series, Axis ou encore Labyrinth. L'artiste a utilisé des feuilles de plastique métallisé et a tiré bénéfice des reflets venant se projeter sur les murs afin de créer puis capturer des motifs. La richesse du répertoire de formes obtenue est ainsi uniquement liée aux déformations du support, ainsi qu'à sa distance par rapport au mur, et rappelle à certains égards des modèles mathématiques complexes.

Image : 11,5 x 8,5 cm
Signée, titrée, datée, et numérotée au dos
Les photographies de la série Accident sont le résultat de réactions chimiques déclenchées involontairement en laboratoire photographique. Ces motifs outrepassent leur caractère initialement défectueux pour se doter d?un intérêt artistique et s?élever au rang d??uvres d?art autogénérées et aléatoires.

Image : 11,5 x 8,5 cm
Signée, titrée, datée, et numérotée au dos
Les photographies de la série Accident sont le résultat de réactions chimiques déclenchées involontairement en laboratoire photographique. Ces motifs outrepassent leur caractère initialement défectueux pour se doter d?un intérêt artistique et s?élever au rang d??uvres d?art autogénérées et aléatoires.

29,7 x 21 cm
Actions s'insère dans une période d'intérêt envers des ouvrages autour du conceptualisme des années 1960-70 dans lesquels les artistes exposaient des statements, c'est-à-dire des actions à exécuter. Decebal Scriba opère une référence à ces statements par l'intégration de verbes à l'infinitif et suggère, par l'exploitation de la lettre A uniquement, le caractère infini du processus créatif construit entre énonciations, combinaisons et interversions.

feuille A4 / photographie: 9,5 x 14,3 cm / lettres: 16 x 15 cm chaque
Dans l'oeuvre Book (A-Z), chaque lettre est constituée de sa lettre opposée, fonctionnant à la manière d'un calligramme revisité et énigmatique, invitant à repenser le langage, sa matérialité et ses limites. Cette oeuvre perpétue ainsi une recherche autour du signe, de même qu'autour du symbole ; par l'intégration et la mise en situation d'un sac d'une terre qui serait celle de toutes les civilisations, de tout ce qui n'a jamais été pensé, investit ou écrit, l'oeuvre interroge la finitude de l'action humaine et du processus créatif.

Image : 11 x 12,5 cm
Signée, titrée, datée, et numérotée au dos
Action II, travail conceptuel et performatif, se présente comme une situation absurde en figurant un homme grimpant une échelle au sol. Cette situation en apparence humoristique se veut davantage grinçante de manière à mieux révéler l?absurdité d?un système muselant les artistes et les contraignant à l?immobilité artistique.
Aujourd'hui nommées performances, ces interventions artistiques étaient alors qualifiées d'actions, terme indéniablement doté d'une plus forte connotation politique.
Cette photographie existe en deux exemplaires supplémentaires, l'un de format différent et l'autre encadré avec d'autres éléments, composant chacun une oeuvre unique.

30 x 21 cm chaque
Vector sculptures constitue une série créée à partir du résultat de réflexions entreprises par l'artiste avec un ami mathématicien sur les philosophies mathématiques. Il s'agit d'une tentative de lier interprétations mathématiques et langage plastique à l'aide de vecteurs. Ceux-ci permettent de créer virtuellement des volumes dans l'espace, autrement dit non pas de matérialiser le volume en tant que tel, mais d'inscrire ce qu'il aurait pu être.
Exposition:
- Passages, Galerie Anne-Sarah Bénichou, Paris, France, 2019

30 x 21 cm chaque
Vector sculptures constitue une série créée à partir du résultat de réflexions entreprises par l'artiste avec un ami mathématicien sur les philosophies mathématiques. Il s'agit d'une tentative de lier interprétations mathématiques et langage plastique à l'aide de vecteurs. Ceux-ci permettent de créer virtuellement des volumes dans l'espace, autrement dit non pas de matérialiser le volume en tant que tel, mais d'inscrire ce qu'il aurait pu être.

30 x 21 cm chaque
Vector sculptures constitue une série créée à partir du résultat de réflexions entreprises par l'artiste avec un ami mathématicien sur les philosophies mathématiques. Il s'agit d'une tentative de lier interprétations mathématiques et langage plastique à l'aide de vecteurs. Ceux-ci permettent de créer virtuellement des volumes dans l'espace, autrement dit non pas de matérialiser le volume en tant que tel, mais d'inscrire ce qu'il aurait pu être.

30 x 21 cm chaque
Vector sculptures constitue une série créée à partir du résultat de réflexions entreprises par l'artiste avec un ami mathématicien sur les philosophies mathématiques. Il s'agit d'une tentative de lier interprétations mathématiques et langage plastique à l'aide de vecteurs. Ceux-ci permettent de créer virtuellement des volumes dans l'espace, autrement dit non pas de matérialiser le volume en tant que tel, mais d'inscrire ce qu'il aurait pu être.

19 x 29,5 cm
signé et daté en bas à droite
Unconventional programmed paradigms 02 est une oeuvre interdisciplinaire explorant des questions philosophiques et esthétiques. Par l'influence des mathématiques et de la grammaire autogénérative et en s'appuyant sur la poésie concrète, elle questionne la possibilité de définir une unité fondamentale pour le champ esthétique : l'esthème. Ce néologisme se rapporte à la potentialité de trouver une matière qui, tout comme l'atome constituant toute chose, permettrait de concevoir l'entièreté des autres formes esthétiques.
Exposition:
- Passages, Galerie Anne-Sarah Bénichou, Paris, France, 2019

Tirage gélatine argentique noir et blanc
Image : 30 x 45 cm
La série des masques est empreinte d'une forte dimension politique, mettant en scène de manière symbolique les contraintes générées à l'encontre des intellectuels roumains en période de dictature, et particulièrement les artistes.

Image : 45 x 60 cm
Encadrement : 57 x 71,5 cm (encadré)
Dans cette photographie, le palindrome apa fait doublement référence à l’eau, dans sa signification comme dans sa composition : le mot apa signifie eau en roumain et ce même liquide a été utilisé dans l’exécution de son tracé. Cette œuvre opère ainsi une union entre un référent, son idée et son signe, et s’inscrit dès lors dans la continuité des œuvres les plus conceptuelles de Decebal Scriba, visant à questionner, transformer ou redéfinir les connexions entre signes et signifiants.
Expositions:
- Decebal Scriba & Serge Spitzer, 40 years after, Biennale d'art contemporain Art Encounters, commissariat Ami Barak, Timisoara, Roumanie, 2017
- Situation et concept, Galerie Horizon/ Atelier 35, Bucarest, Roumanie, 1974
Bibliographie:
- Decebal Scriba, 70s - 80s Works, sous la direction d'Olivia Nitis, Edition Experience Band 3, 2017, p.43 et p.93
- ARTA magazine, No. 20-21, texte par Cristian Nae, 2016, p.99
Decebal Scriba est né en 1944 en Roumanie. Il vit et travaille à Fontainebleau-Avon. Artiste roumain, arrivé en France en 1990, Decebal Scriba s?est illustré au cours des années 70 et 80 comme une personnalité marquante de l?art contemporain. Ses productions sont désormais considérées comme révélatrices d?une avant-garde roumaine d?après-guerre.
Grâce à un corpus cohérent élaboré à partir de médiums hétéroclites ? photographie, installation, performance, art vidéo ?, l?artiste aborde à la fois l?art conceptuel et performatif, les questions de langage formel et textuel, la représentation spatiale ou encore la symbolique des gestes et des formes.
Le signe est omniprésent dans son ?uvre, renvoyant tant au langage manuscrit que corporel, mathématique ou encore cultuel. Il devient ainsi le support de réflexions philosophiques comme politiques, questionnant le rapport à autrui et à l?art.
Durant le régime communiste qui met fin à une période de création artistique libérée en Europe de l?Est, Decebal Scriba prend part, malgré les difficultés, à quelques projets à l?étranger. Il participe ainsi aux échanges d?art par correspondance (« mail-art »), comme dans Objeto de Interferencia à Sao Paulo (1985), ou dans le projet écologique Messagio Terra à Milan (1983). Avec Nadina Scriba et la collaboration d?un groupe d?amis artistes, il initie à Bucarest entre 1987 et 1988 le projet vidéo documentaire house pARTy, éditions I et II ; une production alternative avec des accents contestataires.
Après 1990, il quitte la Roumanie pour s?installer en France et son travail est davantage visible en Europe occidentale, notamment à Berlin, à la galerie Plan B (2011), et à Varsovie.
En parallèle, il n?a cessé d?être présent sur la scène roumaine en participant à des expositions collectives notables. En 2015, il inaugure sa première exposition personnelle au Victoria Art Center à Bucarest. Récemment, il a participé à la Biennale d?Art Contemporain Art Encounters Life-A User?s Manual, Timisoara, 2017. Sa dernière exposition personnelle a eu lieu en 2019, à la galerie. Il s'agissait de la première présentation de son travail en France.
Voué à l?anonymat en raison de sa dimension politique, son travail entrepris durant la dictature roumaine est ainsi réhabilité depuis quelques années sur la scène artistique européenne. Parallèlement, l?artiste continue d?investir le champ de l?art conceptuel à travers la performance, la photographie ou le dessin, perpétuant des réflexions philosophiques empreintes de spiritualité sur le rapport au monde et à l?existence.